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Matériel employé : Optique | Numérique | Compléments optiques |

MATERIEL EMPLOYE : OPTIQUE

Télescope catadioptrique Paralux 114/1000

Le viseur réticulé éclairé par diode : vue démontée.
 

Le même, une fois monté. Le boîtier est...
un vieux pilulier en bakélite :-)!
 

Le moteur électrique d'entraînement de la monture équatoriale
 

Protège-oculaire et moteur électrique de mise au point
 

Boîtier de commande dans lequel se loge la pile de 9V
 

telescope
Télescope catadioptrique 114/1000
sur monture équatoriale motorisée équipée de tous ses accessoires

 
 
Les photos ont été effectuées avec un bon vieux boîtier Praktica DC1 manuel monté sur pied ou fixé en parallèle grâce à une attache réglable sur une monture équatoriale motorisée, équilibrée et lestée, avec pour lunette guide un télescope catadioptrique Paralux de 114/1000.
Certains clichés ont été pris au foyer de ce télescope ou derrière un oculaire à l'aide d'une bague adaptatrice photo.
Le télescope lui-même a été modifié : collimation refaite, suppression du viseur d'origine et remplacement par un chercheur Celestron 7x50. Confection d'un oculaire guide réticulé (cheveux croisés formant le réticule) et éclairé par une diode orange alimentée par une pile de montre. Le porte-oculaire est doté d'un moteur électrique de mise au point (idéal pour supprimer les vibrations) et muni d'une bonnette pare-reflets découpée dans un protège-objectif en plastique, récupéré sur une paire de jumelles (indispensable pour se protéger la vue de la luminosité ambiante, toujours supérieure à celle qui règne à travers l'oculaire, même dans la nuit la plus noire...)
Les oculaires sont des orthoscopiques de 6 / 9 / 12,5 / 25 / 40mm au coulant de 24,5mm accompagnés d'une lentille de Barlow x2.
 

Valisette en plastique, garnie de mousse alvéolée découpée pour accueillir les divers accessoires : oculaires, filtres, petit outillage...
 


 
En haut, les filtres et les lingettes de nettoyage
En bas, les oculaires, porte-oculaires, prismes, Barlow.
Ainsi que les divers tournevis, clés et une pile de rechange.
Certains étuis d'oculaires sont de simples boîtes de pellicules photo...
Jumelles astro Miyauchi 20-30x77

Jumelles astro Miyauchi BS-77 20-30x77
(équipées ici des oculaires 30x)
Noter le corps moulé d'une seule pièce de fonderie (garantie d'étanchéité et de parallélisme optique), la poignée de transport (amovible), les filetages latéraux pour fixation sur embase à fourche...


les pare-buée intégrés rétractables...


...et l'astucieux système à came pour le réglage interpupillaire



La fourche Miyauchi FM-77, spécialement adaptée à ce modèle.
Noter le viseur à point rouge monté sur la poignée de transport.

Pour le repérage visuel et la simple contemplation : une paire de jumelles de nuit 7x50 (grand champ, bonne luminosité : l'idéal étant de garder un rapport de 7 entre diamètre et grossissement pour avoir une pupille de sortie de 7mm environ) plus une paire de 16x50, lorsque le ciel est trop pollué par la lumière (champ réduit, pupille de sortie plus réduite - l'idéal quand la presbytie frappe {8-(...
Pour l'observation de la Lune et des planètes mais aussi et surtout du ciel profond, rien ne vaut le confort et la sensation de profondeur panoramique que procure une paire de jumelles d'astronomie. Certes, des 11x63 ou des 12x80 sont idéales pour leur rapport grossissement/ouverture. Mais lorsque le ciel n'est pas parfaitement obscur ou lorsqu'avec l'âge, la pupille de sortie se réduit, on peut passer au grossissement supérieur (15, 20, voire 30 ou 37 pour les plus grands diamètres). D'autant que les modèles spéciaux astronomie sont équipés d'optique traitées au baryum (voire d'objectifs fluorite apochromatiques) dont la luminosité compense largement l'assombrissement dû au champ réduit par l'augmentation du grossissement. Dans cette catégorie, un bon rapport qualité-prix est atteint avec les Perl Astro 20x80 (817 à 855 €. Le surcoût de plus de 150 € par rapport aux simples "Perl de Nuit" tient au traitement optique et surtout à l'assemblage mécanique de bien meilleure qualité).
On aborde le haut de gamme avec les modèles de grand diamètre équipés de prismes à 45° ou 90° qui assurent un confort visuel inégalé. Le pied (robuste) à colonne voire mieux, à fourche est bien sûr absolument indispensable vu l'encombrement et le poids de ces instruments (de 2,5 à 7 kg...).
Un exemple : les Miyauchi 20x77 ou 30x77 (les oculaires sont interchangeables). Compter aux alentours de 1900 € avec les deux jeux d'oculaires mais on peut les trouver d'occasion à un prix nettement plus abordable (ce qui fut mon cas :-)). Compter au moins le double en revanche pour des jumelles dotées d'objectifs apochromatiques (Ne pas oublier qu'avec ce type d'instrument, tout est dédoublé par rapport à une lunette ou un télescope. Deux objectifs, deux oculaires... d'où l'envolée des prix avec le diamètre.


gros plan sur la mollette de réglage à friction

Accessoires quasiment indispensables avec ce type de jumelles (en particulier celles avec viseur à 45 ou 90°) : la monture à fourche. Je suis parvenu à en trouver une, d'origine (Myauchi FM-77 en alu forgé, pour BS-77 ou BS-60). Un peu chère, certes (compter aux alentours de 270 euros avec le port), mais impeccablement finie : axes dotés de roulements silicone démontables (et réglables à l'aide de deux vis Allen de centrage pour chaque axe), serrage à friction avec mollette, les outils de montage et de réglage - clé plate et clés allen - sont fournis. On trouvait naguère cet accessoire chez Unterlinden. On peut désormais se le procurer... en Espagne, chez imvo.
Autre accessoire indispensable, le viseur à point rouge. Ce modèle (39 euros chez l'Astronome à Lorient) a été monté à cheval sur la poignée de transport, après avoir démonté la queue d'aronde prévue pour une fixation sur un tube de télescope. Grâce aux deux vis de réglage intégrées, on peut très aisément caler le pointage, malgré ce support peu orthodoxe... mais qui a l'avantage de ne pas toucher à l'intégrité des jumelles.
Souvenir, un de mes oculaires a dû être équipé d'une bague d'adaptation (amovible) en 24,5. D'origine, il est en effet au coulant de 50,8mm. Cet imposant accessoire à monture en laiton est une pièce de collection : il faut dire qu'il a appartenu à Camille Flammarion, écrivain, savant et vulgarisateur, auteur entre autres ouvrages, de l'Astronomie populaire.
Après sa disparition, sa veuve en fit don à une de ses amies intimes. Or il se trouve que celle-ci était ma grand-mère, à l'époque directrice d'école à Juvisy, ville où résidait le fameux astronome et où il avait installé son observatoire.

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MATERIEL EMPLOYE : NUMERIQUE

Appareils photos numériques
Certaines photos d'éclipse de Lune (2001) et de Soleil (1999) ont été prises avec un simple Olympus Camedia C-830L d'1,3 Mégapixel. Bien entendu, un tel appareil reste par trop limité en définition pour faire de la véritable photo d'astronomie. En revanche, lorqu'il s'agit de saisir des phénomènes météorologiques, faire des photos d'ambiance ou de petites animations, la grande sensibilité de ce genre d'appareil reste bien pratique. Et on peut toujours les utiliser comme une webcam (avec toutefois l'avantage d'une optique de meilleure qualité et d'un capteur de plus grande taille).

Après quelques tâtonnements, on arrive à des résultats étonnants avec un boîtier Minolta Dimâge7 à capteur 5,25 Mégapixels, et ce même en astrophoto...
Outre son capteur permettant de réaliser des clichés qu'on peut tirer sur papier jusqu'au format A3, l'appareil dispose en effet d'une panoplie de possibilités qui rivalisent avec celles d'un boîtier réflex classique, tout en permettant de l'utiliser en tout automatique (on appuie sur le bouton sans réfléchir) ou en tout manuel (avec la même ergonomie qu'un appareil classique : bague circulaire de mise au point, bague de zoom manuel, visée réflex à double viseur orientable...) avec des commandes qui tombent parfaitement en main et surtout une étonnante légèreté grâce au boîtier tout en magnésium.
Avec quelques facilités supplémentaires par rapport à un appareil classique, telles que la possibilité de "simuler" une sensibilité de 100 à 800 ISO, de truquer en "direct" avec visualisation immédiate sur l'écran LCD (effet de volet, de sépia, photo en noir et blanc, zoom numérique, correction chromatique (on peut même afficher et corriger à l'écran l'histogramme d'un cliché), d'avoir une vitesse d'obturation entre 1/4000s et 4s (plus la pose B jusqu'à 30 secondes), de choisir priorité diaphragme ou vitesse, de faire de la photo en rafale, du bracketing automatique (encadrer une série de photos entre 1 diaph en + ou en -, une vitesse supérieure ou inférieure).

La version 7i ne diffère que par quelques gadgets (ajout du son, capacités vidéo améliorées) et une possibilité intéressante (mais pas vraiment essentielle en photo d'astronomie), un flash séparable à télécommande sans fil.
Par ailleurs, on peut désormais remettre à niveau son Dimâge 7 pour le faire passer en Dimâge 7-V.2. Cette remise à niveau logicielle s'effectue en atelier.

Pour la photo d'astronomie, outre la possibilité de shooter en continu et de vérifier en direct le résultat de ses exploits, un autre avantage non négligeable : le boîtier en magnésium ayant une excellente conduction thermique et les circuits électroniques chauffant légèrement, l'appareil reste tiède en permanence, ce qui résout d'un coup deux problèmes récurrents : la buée sur l'optique... et l'engourdissement des doigts. Si l'on ajoute les accus au NiMH permettent une large autonomie (encore multipliée avec l'utilisation d'une carte CF à enregistrement rapide plus, éventuellement, un boîtier d'accus extérieur) et l'affichage lumineux des réglages d'une simple pression sur le déclencheur, ce qui permet de s'affranchir de tout éclairage annexe, les séances photo de nuit deviennent un vrai plaisir...
D'autant qu'avec un câble vidéo (ou USB) et un déclencheur à distance, rien n'interdit de faire des photos bien à l'abri... :-)

L'appareil possède surtout un excellent zoom optique apochromatique très lumineux (2,8-3,5 !), équivalent à un 28-200mm en 24x36. Par ailleurs, le mode vidéo permet d'enregistrer des séquences au format AVI demi-VGA qui permettent d'utiliser l'appareil directement en webcam.
Enfin, l'utilisation d'un véritable objectif (Minolta, bien entendu...) équipé d'un pas de vis normalisé de 49mm permet d'équiper sans peine l'appareil d'accessoires (filtres) ou d'optiques additionnelles (doubleur ou tripleur de focale), voire un téléconvertisseur x5 qui fonctionne comme une lentille de Barlow sur un télescope. (Kenko DUT 500) et permet, couplé aux zooms optique et électronique, d'avoir des grossissements de x30 sans grosse perte de luminosité grâce à la bonne sensibilité de l'appareil.

Caméras numériques Mustek DV3000 et DV4000
 
Sous leurs airs de gadget, ces petites caméras DV disposent d'un capteur permettant des photos numériques en 3,1 Mégapixels (pour la DV3000) ou 4 Mégapixels (pour la DV4000) mais surtout permettent la capture de séquences vidéo en format demi-VGA (pour la DV3000) ou VGA MPEG-4 (pour la DV4000).
Elles peuvent faire par ailleurs office de webcam (DV3000), mais aussi de lecteur MP3, dictaphone numérique et stockage usb (DV4000).
Les séquences et photos sont enregistrées sur des cartes MMC ou SD.
(capacité maxi : 64 Mo pour la 3000, 512 Mo voire 1024 Mo pour la 4000).
Un simple logiciel d'extraction d'images permet alors de récupérer et compositer les meilleures vues d'une séquence.
Par ailleurs, le diamètre de l'objectif de ces petits caméscopes lui permet de s'insérer aisément dans un porte-oculaire au coulant de 24,5. Pratique !
Autre avantage, même avec l'écran allumé, la consommation reste minime : deux piles (ou mieux 2 accus NiMh) format AA permettent sans problème de filmer le contenu de plusieurs cartes (vingt minutes de vidéo par carte de 64 Mo ou plusieurs centaines de photos en définition maximale, 1 heure de vidéo VGA sur une carte 256 Mo).
La DV 4000 pour sa part est alimentée par un accu Li-Ion qui permet en outre de réduire encore l'épaisseur de l'appareil.
Enfin, la DV4000 bénéficie de réglages complémentaires : zoom 4x en continu (par paliers fixes pour la DV3000), ajustement automatique de l'exposition et verrouillage de celle-ci (2 positions: normale/lumière faible pour la DV3000), rotation de l'image, effets vidéo (sépia, noir et blanc, mosaïque), son stéréo en lecture (mono pour la DV3000).
La photo de Mars prise le 1er septembre 2003, peu après le rapprochement historique du 27 août 2004 a été réalisée à l'aide d'une DV3000, fixé au foyer du télescope 114/1000 à l'aide d'un prisme adaptateur. L'écran vidéo intégré permet de vérifier la mise au point.
 

 

Comparatif DV3000 (devant) DV4000 (derrière).
Le pied de la DV4000 est fourni d'origine
 

convertisseur x3

pied indispensable!

L'appoint d'un complément optique permet d'atteindre, couplé au zoom numérique, des focales de 400 à 1200mm sans réduire la définition de façon rédhibitoire. La surface relativement réduite du capteur numérique, associée à sa grande sensibilité, permet en effet de s'affranchir du vignettage en réduisant le champ utile tout en travaillant avec un diaphragme élevé pour regagner en profondeur de champ sans perte de luminosité. (Quelques photos en exemple...)


et quelques essais d'astrophoto avec la Lune...
 

Caméscope Mustek DV3000 directement placé derrière l'oculaire...
gare aux tremblements !
 

Le prisme adaptateur Meade sur lequel est montée le caméscope Mustek : cette fois, plus aucun risque de bougé !
 

Mars le 1/9/2003, caméscope Mustek au foyer du 114/1000

la Lune, le 15/1/2004
caméscope Mustek derrière des jumelles 30x77 Miyauchi, avec oculaires 30x. Pas de zoom numérique.

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formats d'image
Pour le traitement d'images, quelques logiciels gratuits parmi lesquels :
* IRIS de Christian Buil pour retraiter les images prises par une webcam
* Avi2bmp pour extraire et convertir les images d'une séquence vidéo AVI
Cela dit, pour un simple retraitement d'image, on peut fort bien se contenter de logiciels non spécialisés tels que Paintshop Pro ou Irfanview qui permettent déjà d'améliorer sélectivement le contraste, réduire le bruit, modifier la correction gamma sur l'ensemble de l'image ou sélectivement par couche de couleur, afin d'en extraire un maximum d'information.

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SkyMap


En passant le pointeur sur l'image, découvrez une fonction pratique de SkyMap: Le mode vision nocturne avec un affichage rouge anti-éblouissant. On dispose également d'un affichage inversé

Une démonstration ? cliquer ici...
Rajoutons enfin les indispensables logiciels d'astronomie, qu'il soient consacrés à la vulgarisation, ambiance planétarium (Redshift, HomePlanet, Ballade à ciel ouvert, Discover Astronomy) ou à la recherche et au calcul de cartes célestes (Le Ciel, Aurora Monitor, Eclipwin, Skyplot), sans oublier les multiples petits programmes sous DOS permettant les calculs d'éphémérides ou de passages de satellites (les logiciels d'Alphonse Pouplier, entre autres). La plupart de ces programmes sont déjà référencés dans les liens.

Mais en définitive et en tout premier lieu, j'utilise Skymap de Chris Marriott. Je l'utilise depuis 1994, avec sur une machine, la version 2.2 et sur l'autre, la toute dernière, la 8.04 (Windows 98 et Windows ME), en parallèle avec la 2.2, toujours installée, bien utile lorsqu'il faut avoir un affichage rapide et que l'on mobilise les ressources mémoires à d'autres activités (acquisition et traitement d'image par exemple).

La plupart des cartes, photomontages et animations présentés sur ce site a été réalisée avec l'aide de l'une ou l'autre version de ce logiciel.
Le menu de l'astronome


Faites votre choix : le menu de l'astronome en chambre :-)) - ou comment se consoler des jours de pluie...

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