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MATERIEL EMPLOYE : ACCESSOIRES INDISPENSABLES POUR NUMERIQUE

Pied, déclencheur, chargeur, accus...
Si bon soit-il, (par exemple le Minolta Dimâge 7), l'appareil numérique ne suffit pas. Un certain nombre d'accessoires s'avèrent indispensables si l'on veut réussir ses photos d'astronomie. Certains sont identiques à ceux employés avec un appareil argentique (le pied...), d'autres s'avèrent spécifiques (le déclencheur à distance...)



De 1 à 5... quelques accessoires indispensables.


Et en 6... le chargeur d'accus rapide :
2 heures pour une charge complète ! On le trouve chez Surcouf ou chez Digital-Shopping.


Gros plan sur les branchements : à gauche l'alimentation externe, à droite la commande à distance d'obturateur. Entre les deux, le mini-jack de la prise vidéo (composite)


Et ne pas oublier, en 7, la carte mémoire rapide. A peine plus chère qu'une carte normale, sa vitesse de transfert deux fois plus élevée permet de diviser quasiment par deux le temps d'enregistrement ou de copie, si l'on utilise le câble de transfert. Et du coup, d'économiser d'autant les accus. Indispensable lorsqu'on travaille sans compression avec des images de grande taille. Avec une carte normale en effet, l'enregistrement d'une image de 17 Mo peut prendre 10 secondes. Passer à 5, ce n'est pas négligeable...). Et avec des images de poids "normal" (entre 2 et 3 Mo), on peut effectuer des prises de vue en rafale.
 
Petite revue de matériel :
  1. Le téléconvertisseur : pour multiplier par 2 ou 3 la focale du zoom sans devoir recourir à l'artifice du zoom numérique. La taille réduite de la matrice couplée au champ utile limitée en photo planétaire permet de se passer d'un système optique perfectionné et donc coûteux. Un simple convertisseur prévu normalement pour un caméscope donne déjà d'excellents résultats, pour un prix défiant toute concurrence (moins de 150 €). Pour en savoir plus, cliquer.

  2. La fixation rapide : Accessoire tout bête, le support de fixation rapide permet d'un simple clic de poser et verrouiller ou débloquer et retirer un accessoire. Ainsi est-il possible d'échanger rapidement boîtier photo, caméra, lunette, jumelles sans être obligé de visser, dévisser une molette... au risque d'user, gripper, voire foirer les pas de vis du boîtier. Rapidement indispensable... surtout les nuits par temps froid ! Le support se fixe à demeure sur l'appareil. Il suffit d'en avoir un par accessoire utilisé. (Ici un HAMA 4503)

  3. Le pied : Ici, un modèle HAMA 163. Éviter les pieds trop courts. On doit pouvoir placer l'appareil confortablement à hauteur d'œil. Préférer un trépied en alu (risque de bris des pieds en carbone par temps froid), avec équerrage de triangulation (pour la stabilité), pieds télescopiques à blocage rapide (et surtout pas à vis : on a vite fait de s'énerver à visser, dévisser, et au bout d'un moment, à force de forcer pour bloquer, ça ne bloque plus du tout...) patins caoutchoutés (pour l'intérieur ou les sols durs) vissants pour démasquer les pointes de fixation (pour l'extérieur), crémaillère à vis bloquante (pour augmenter la hauteur), rotule et poignée de commande à frottement doux (mais elles aussi bloquantes). Un niveau à bulle intégré dans la tête permet de bien régler l'aplomb du boîtier (l'horizon ou la mer qui penche, ça peut faire un effet, mais on s'en lasse vite...:-))
    Et ne pas oublier que par temps très froid (quand tous les accessoires métalliques risquent de gripper) ou en conditions de visée difficile ou acrobatique, ou simplement en cas d'oubli, on peut toujours recourir au système-D : le petit sac en toile rempli de sable, de lentilles ou de riz constitue un support d'une stabilité carrément antisismique. Et pour amortir les vibrations, on n'a rien trouvé de mieux.

  4. Le déclencheur à distance. Encore plus indispensable qu'avec un boîtier argentique (avec lequel on peut tricher en faisant de l'obturation manuelle par interposition d'un écran devant l'objectif). Seul problème, pas question d'utiliser un déclencheur souple à tringle. Solution, le cordon de commande à distance. En fait un simple interrupteur alternant mode clic/clac (pour les instantanés) ou blocage (pour les poses longues). Ici, le RC-1000 Minolta. Deux versions : S (short)=50 cm et L (Long)=5 mètres. Le cordon long permet, couplé à un câble USB ou vidéo pour contrôler les images sur son moniteur ou sa télé, de travailler à distance, les pieds au chaud... (Modèle RC-1000S à 58,50 € chez rueducommerce.com)

  5. Le boîtier d'accus externes. Il ne fait pas double emploi avec les accus incorporés. Ici, un modèle trouvé chez Carrefour (entre 100 et 120 €), doté de trois adaptateurs pour la majorité des caméscopes et photoscopes, d'un étui de protection et d'une pince de fixation à la ceinture. Quelques heures de charge et on obtient une autonomie phénoménale de plusieurs dizaines d'heures...

  6. Enfin, le chargeur rapide pour les accus internes. Ici, un modèle UNIROSS AAB 01690, permettant de charger indifféremment accus Nickel-Métal-Hydrure (NiMH) ou Nickel-Cadmium (Ni-Cd). Quatre accus NiMH forte capacité de 1700mA/H sont rechargés en moins de deux heures.

  7. Autre accessoire qui va bien, le prisme adaptateur Meade à 45° pour fixer aisément un Caméscope numérique ou une webcam (en l'occurence une Mustek DV3000. Le diamètre pour coulant de 24,5 permet d'introduire l'objectif du caméscope à frottement gras et l'inclinaison du prisme à 45° autorise une visée confortable via le petit moniteur vidéo.


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