Seconde Guerre mondiale. Le vent tourne pour les forces de l'Axe : l'amiral
Yamamoto se viande avec son
avion (parce que l'espionnage allié a décrypté son plan de vol), sur le front du Pacifique, Goto Dengo joue les Robinsons, naufragé au milieu des anthropophages. Sur le front occidental, Göring pète les plombs et cherche à planquer son trésor de guerre et son or au Japon, mais les officiers de la Kriegsmarine ne l'entendent pas de cette oreille : certains sont prêts à collaborer avec les Alliés pour subtiliser les lingots...
Dans le même temps, Lawrence Waterhouse découvre qu'Alan Turing s'apprête à créer la machine à calculer électronique. Il en aura bien besoin parce qu'on l'envoie dans le Pacifique (via un détour en Suède et un passage aux États-Unis) pour donner un coup de main au général MacArthur et l'aider à décrypter les codes de guerre nippons.
Soixante ans plus tard, Randy (le petit-fils de Lawrence), Avi et leurs amis d'Epiphyte SA continuent de monter leur paradis informatique virtuel dans une grotte artificielle creusée à Kinakuta. Mais c'est sans compter avec les visées du pouvoir, des multinationales et des mafias locales, chinoises ou nippones qui tous ont appris l'existence d'un monceau d'or perdu dans la jungle.
Qui plus est, Randy est harcelé par un ancien copain, devenu avocat de son ex-épouse et conseil de ses rivaux en affaires... Et pour tout simplifier, il tombe amoureux d'Amy Shaftoe, belle aventurière (et petite-fille de Bobby le Marine), qui vient de découvrir par hasard l'épave d'un sous-marin allemand en mer de Chine méridionale. Une épave où l'on trouve trace du passage du grand-père de Randy.
Bref, des fils se nouent, des liens s'établissent, l'intrigue est de plus en plus intrigante, sur fond d'orgue, de mitrailleuses et de bruit de fond électronique, en attendant la sortie attendue en septembre 2001, du
troisième et dernier tome.
Comme le tome précédent, le livre est devenu
choix de la Fnac en avril.
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Cryptonomicon, tome 2 : Le Réseau Kinakuta
